mardi 28 décembre 2010

C'est quoi "être en bonne Santé" ?

… de la promotion de la Santé par la responsabilisation individuelle à l’Accompagnement de la Fin de la Vie...
La santé est engendrée et vécue dans les divers cadres de la vie quotidienne: là où l'on apprend, où l'on travaille, où l'on joue et où l'on aime. Elle résulte des soins que l'on s'accorde et que l'on dispense aux autres, de l'aptitude à prendre des décisions et à contrôler ses conditions de vie et de l'assurance que la société dans laquelle on vit offre à tous ses membres la possibilité de jouir d'un bon état de santé.
L'intérêt pour autrui, l'approche holistique et l'écologie sont des éléments indispensables à la conceptualisation et à l'élaboration de stratégies de promotion de la santé.

Etymologie de la Santé et de la Maladie (du latin)             

  • « sanus » = sain
  • « male habitus » = qui est en mauvais état

L’approche Holistique
Du grec « holos » qui veut dire tout, totalité, entier, c’est une approche qui considère l'individu comme un tout et traite le corps comme une entité unique et non par organes distincts, en privilégiant les interactions qui unissent le physique au psychologique et inversement.
Les interactions « somato-psychiques et/ou psychosomatiques » sont permanentes.

La Médecine moderne et l’évolution des pathologies

Les progrès diagnostiques et thérapeutiques permettent l’identification de maladies complexes avec précision, à un stade précoce, mettant en évidence des images de lésions de plus en plus petites, cachées dans la profondeur du corps. La chirurgie est plus précoce et plus précise, les analyses biologiques sophistiquées.

Mais il n’y a pas de diminution du nombre de malades ! avec à l’inverse une multiplication croissante d’affections dites dégénératives, dès l’enfance (infections des voies respiratoires à répétition, problèmes cutanés, …), et sous une forme ou une autre à partir de la quarantaine (état dentaire, troubles visuels, troubles digestifs, varices, ….).

Les pathologies modernes touchent le système immunitaire, qui est périodiquement déficient (maladies infectieuses aiguës, puis infections chroniques) ou exubérant (phénomènes allergiques tels qu’asthme, urticaire, eczéma ; ou maladies auto-immunes telles que lupus érythémateux, sclérose en plaque). Les maladies dites de civilisation se multiplient (artériosclérose, artérites, thromboses, embolies, infarctus du myocarde, troubles métaboliques et glandulaires - dont obésité & diabète - affections du système nerveux central – dont maladie de Parkinson, …). Les cas de stérilité augmentent, ainsi que la fréquence  des maladies congénitales.

Il est constaté de plus en plus d’inaptitudes médicales à certains types de métiers malgré des normes moins exigeantes !

Les traitements de la médecine scientifique sont très efficaces lors de la survenue de troubles en situation aiguë, urgente ou traumatique. Mais en l’absence de prise de conscience des véritables mécanismes évolutifs de la maladie, en l’absence de mise de mise en place d’actions de prévention et de prise en charge de sa Santé au quotidien, la médecine devient de moins en moins efficace à long terme: corriger la ou les véritables causes de la maladie est en réalité bien plus efficace et plus « économique » que de masquer les symptômes.


Notre Capital Santé 

Une part de notre potentiel Vital dépend de notre capital génétique mais l’autre partie est élaborée par les apports nutritionnels, la respiration, le magnétisme terrestre, l’ensoleillement, les échanges avec notre milieu environnant, nos relations avec les autres, etc.

Nous sommes un Système Vivant de construction / déconstruction : notre organisme a besoin d’Énergie sous différentes formes pour maintenir son équilibre. Une surcharge de travail est imposée à l’organisme en cas d’apports d’éléments non « nutritifs »: les toxiques, produits chimiques, adjuvants et conservateurs, etc., non assimilables (stockés si l’organisme ne parvient pas à les éliminer), dont les « calories vides » des aliments trop raffinés.

Les symptômes et la Maladie

Un symptôme est la manifestation d’un problème plus profond, que l’on ne voit pas. Notre organisme est une merveilleuse machine qui s’ajuste toujours « au mieux » à toutes les conditions auxquelles il est soumis, en fonction des moyens que nous mettons à sa disposition.  Ce n’est que quand il est débordé que l’organisme  nous le signale par des symptômes. Les symptômes sont le langage du corps. Ainsi, la fièvre est une manifestation du corps qui se défend contre une agression.

La médecine conventionnelle s’emploie le plus souvent uniquement à faire disparaître les signes de mal-être émis par le corps (douleur, fatigue, sensation de malaise, fièvre, …), à rétablir des chiffres (dosages biologiques), à normaliser des comportements (dépression, anxiété, etc.), sans rechercher vraiment « la cause de la cause » du mal-être et des symptômes.

La maladie débute toujours en profondeur avant de se manifester en surface. Le symptôme est comme la pointe d’un iceberg, il nous signale quelque chose de bien plus important mais invisible.

Ne devenons pas des « produits » d’une civilisation matérialiste et en voulant que nos ennuis physiques soient réglés rapidement, sans réfléchir à leur origine, leur cause profonde.

Les maladies hypersécrétantes débarrassent le « chantier » quand l’organisme est saturé (ce sont des issues de secours), d’où un mieux être général à suivre. C’est également un des effets bénéfiques de l’activité physique adaptée. La maladie n’est pas une anomalie mais une déviation nécessaire pour tenter de retrouver la « norme », de restaurer un équilibre perdu. Les maladies aiguës ont un rôle correcteur grâce à de véritables « crises d’élimination ».

Les maladies sont d’abord des « dysfonctionnements » nécessitant des ajustements avant de provoquer des  lésions : si un changement positif survient en amont, il y a résorption de la pathologie en aval, l’équilibre peut se rétablir. Jusqu’à un certain stade, le chemin inverse est possible, s’il y a changement du mode de Vie !

Avoir une Maladie ou Être Malade?

Une maladie est un ensemble de symptômes précis et répertoriés, et qui porte un nom. Dans notre monde moderne tout est analysé et aussi déresponsabilisé. Il est donc habituel de dire d’un individu qu’il “a” telle maladie. La maladie est considérée une fatalité qui nous touche, une sorte de « pas de chance ».

Selon les Médecines Traditionnelles, les maladies se conjuguent au verbe être et non au verbe avoir. Cette manière de nommer ramène le patient à se regarder bien en face dans le miroir de son mode de vie. Et lorsqu’il en est capable, cela peut développer en lui une attitude qui commence à le remettre dans un axe Harmonieux.  Etre malade témoigne d’un déséquilibre initial, les symptômes n’étant que l’aboutissement et les effets secondaires de diverses perturbations.


Les rythmes vitaux

Les Médecines Traditionnelles nous apprennent que tous les plans de l’être humain sont soumis à des rythmes, à des cycles biologiques qui sont annuels, saisonniers, quotidiens, etc.

Le sommeil et le repos sont des facteurs de santé naturels indispensables et des facteurs de guérison « psychosomatique ». Le sommeil est un phénomène cyclique. On ne doit pas dormir « x » heures, mais « x » cycles. Un cycle de sommeil varie chez les individus de 1h 30 à 2h 15. Ces cycles ne s’initialisent pas à n’importe quel moment. Selon le mode de vie, sur la période de 24 heures, chacun peut, s’il est attentif, ressentir des moments privilégiés d’entrée possible dans un cycle de sommeil. Vouloir s’endormir sans tenir compte de ces moments privilégiés, c’est se condamner à attendre le sommeil et à se laisser énerver ! Une vie désorganisée, perturbe les cycles, et entraîne de la fatigue chronique. C’est ce qui se passe aussi pour les grands voyageurs avec les décalages horaires. Les siestes courtes (de 15 à 20 minutes), ou les relaxations, sont conseillées dans la journée, mais suffisamment brèves pour ne pas engager le processus total du cycle de sommeil.


Les causes et les circonstances des maladies

Les éléments qui font le lit des déséquilibres d'où peuvent éclore les “maladies”, sont :

·         l’ignorance de notre propre nature, des lois de la vie, le refus de nous remettre en question et d'effacer les empreintes de nos conditionnements
·         les traumatismes physiques, émotionnels ou psychiques
·         les pensées, les paroles et les actes négatifs ou destructeurs
·         la mauvaise hygiène de vie : hygiène motrice, corporelle, rythme travail/repos, habitat non harmonieux, etc.
·         l’alimentation excessive ou carentielle ou dénaturée
·         la mauvaise qualité de l’air respiré et de l’eau (pollution)
·         les stress de l’environnement familial, social, professionnel, y compris climatiques (froid, vent, chaleur, humidité)
·         l’abus d’alcool, le tabac, les excès de  médicaments
·         les parasites (et plus généralement tout ce qui pénètre directement dans le sang sans avoir été soumis aux barrières des muqueuses)

Notre responsabilité personnelle individuelle est grande dans le développement de nos maladies, nous avons le pouvoir d’agir !
Santé et beauté viennent de l’intérieur. Une belle peau, un corps ferme et sain, un esprit clair et fort dépendent de la capacité de l’organisme à se débarrasser des toxiques et des déchets métaboliques avant qu’ils ne puissent attaquer les cellules et les tissus, les organes et les systèmes. Ce principe est à la base des médecines naturelles traditionnelles : retirer d’abord tout ce qui pourrait obstruer la faculté naturelle d’élimination du corps et ensuite, grâce aux forces d’auto-guérison qui régissent tous les organismes vivants, les fonctions corporelles reviennent à la normale.

Notre Avenir Santé ne dépend pas que du perfectionnement des moyens de réparation que nous propose la Médecine moderne mais aussi et surtout de notre capacité à ne plus développer de maladies, à gérer correctement notre corps.

Entretenir sa Santé, c’est entretenir son « espace d’auto guérison individuel » (où il est possible de se réparer), à partir d’un  potentiel de départ, avec le temps en « curseur », qui va plus ou moins rapidement jusqu’à un point de non retour : la mort.



La Fin de la Vie

Lorsqu’elle est naturelle, la fin de la Vie est comme  « une bougie qui s’éteint d’elle-même ».

Dignité, autonomie du patient, respect de sa parole et de son ressenti, respect de son Libre Arbitre sont des aspects fondamentaux de toute démarche d’Accompagnement de la fin de la Vie.
La démarche de Soins Palliatifs et d’Accompagnement s’attache à une prise en charge globale, sans investigations et traitements déraisonnables, avec en particulier une prise en charge maximale de la souffrance du patient et le refus de provoquer intentionnellement la Mort. Cette démarche permet le soutien à la famille et aux proches pour la préparation au deuil. C’est une période au cours de laquelle peuvent surgir des crises individuelles ou collectives, en particulier en cas de non résolution de conflits antérieurs. L’accompagnement en Soins Palliatifs et de Confort propose une aide à la fois psychologique et Spirituelle pour le patient et ses proches afin de reconnaître et de maîtriser ses propres émotions, de clarifier son propre ressenti par rapport à la Mort, qui est un processus Naturel.

Cette approche médicale pluridisciplinaire offre aux patients l’occasion de vivre pleinement la dernière partie de leur Vie pour en faire une réussite en prenant en compte leurs véritables besoins, leur permettant de rester vivants « jusqu’au bout » tout en acceptant la Mort comme un processus naturel sans lutter au delà du raisonnable contre son avancée.

lundi 27 décembre 2010

Citations... et bonnes résolutions?

« L’homme qui ne modifie jamais ses opinions est comme une eau stagnante, il nourrit les reptiles de l’esprit. »
William Blake
« Notre pouvoir ne réside pas dans notre capacité à refaire le monde, mais dans notre habileté à nous recréer nous-mêmes »
Gandhi
« Les hommes peuvent atteindre un but commun sans emprunter les mêmes voies»
Amadou Hampaté Bâ
Ethnologue Malien
« Nous sommes ce que nous répétons chaque jour »
Aristote
Le piètre médecin ne s’intéresse qu’à la maladie, le bon médecin s’intéresse au malade, le Grand Médecin s’intéresse à la Société Humaine.
Confucius
« La joie est dans chaque chose, c’est à nous de la découvrir. »
Confucius
« L'avantage d'être intelligent, c'est qu'on peut toujours faire l'imbécile, alors que l'inverse est totalement impossible! »
Woody Allen
« La liberté c'est d'abord être informé. La meilleure façon de restreindre la liberté, c'est de diriger et sélectionner l'information »
John Deel
Il n‘est jamais trop tard pour devenir ce qu’on aurait dû être.
George Eliot
(1819 - 1880)
L’Avenir n’est jamais que du présent à mettre en ordre. Tu n’as pas à le prévoir mais à le permettre.
Antoine de Saint – Exupéry

Il n’y a que 2 façons de vivre votre Vie. La 1ère, c’est de la vivre comme si rien n’était miraculeux, la 2ème, c’est de la vivre comme si tout était miraculeux!
Albert EINSTEIN

Pharmacie "naturo"

CHLORURE  de MAGNESIUM

Les effets bénéfiques du  Chlorure de Magnésium

Le Chlorure de Magnésium est un sel incolore, très soluble dans l’eau et dans l’alcool. Il est essentiellement extrait de l’eau de mer et est le principal responsable du goût amer de celle-ci. C’est sa forme cristallisée qui est utilisée. Il est obtenu par évaporation de l’eau de mer. Exposé à l’air, il absorbe l’humidité : il doit donc être conservé dans des récipients convenablement fermés et à l’abri de l’humidité.

Au 19ème siècle, un jeune chirurgien français, Pierre Delbet démontra que les antiseptiques perdaient leurs propriétés bactéricides dans le pus et trouva une substances capable d’exalter la vitalité des cellules en menant des recherches sur les globules blancs (il trempait ceux-ci dans des substances chimiques à diverses dilutions). Il constata qu’à un certain taux de solution de chlorure de magnésium, le pouvoir de destruction des agents pathogènes par les globules blancs était considérablement augmenté. Il se posa ensuite la question de savoir si d’autres cellules de l’organisme pouvaient bénéficier de l’effet stimulant du chlorure de magnésium et ci celui-ci pouvait avoir également un effet sur les infections internes. Il constata alors que le chlorure de magnésium produisait une résistance à la fatigue et un bien-être général, voire une certaine euphorie. Il signala plusieurs cas de guérison de pathologies infectieuses.

Effet du chlorure de Magnésium sur le transit intestinal et l’aspect des selles :

-          en cas de constipation, en particulier chronique, évacuation rapide des selles après absorption d’un verre de MgCl²
-          en cas de diarrhée, réduction de la quantité des selles par administration continue de MgCl²
-          en cas de transit normal, le MgCl² provoque parfois une diarrhée initiale (mais sans perte de contrôle du sphincter anal), qui disparaît rapidement. En cas de désagrément, il suffit de diminuer la dose.
-          odeur des selles : diminution, voire disparition, d’odeur désagréable émanant des matières fécales (probablement par modification de la flore bactérienne intestinale).


Les présentations de MgCl² 

-          Sachets de chlorure de magnésium dosés à 20 g (en pharmacie) : 1 sachet à diluer dans 1 litre d’eau
-          Nigari (en magasins BIO ou magasins diététiques) : 25 g pour 1 litre d’eau (pour avoir une dilution de MgCl² de 2%)

NB : ces 2 préparations se conservent plusieurs jours, le goût particulier peut être atténué par du citron ou en les buvant glacées, ou avec du sirop.

-          Chlorumagène (en pharmacie) : 1/2 à 1 cuillère à café par verre d’eau (125 ml)

L’idéal est de ne rien absorber pendant au moins les 15 minutes qui suivent l’ingestion de chlorure de magnésium

Le Chlorure de Magnésium en pratique 


En « prévention » : pour un adulte ð 1 verre (125 ml = 1 verre ordinaire) par jour (en dehors des repas, pour en accélérer l’absorption : le matin à jeun ou le soir au coucher), peut être pris indéfiniment, cependant, il est conseillé de privilégier l’apport de magnésium par l’alimentation ++ et de prendre du chlorure de magnésium par cures « à la demande ». Diminuer les doses en cas de « sensibilité » intestinale particulière.

En cas de problème de santé aigu (avec ou sans fièvre) : pour un adulte ð 1 verre (125 ml = 1 verre ordinaire)  à 2H d’intervalle puis à 4H d’intervalle, puis à 8H d’intervalle, puis à 12H d’intervalle pour la 1ère journée, puis 2 verres par jour jusqu’à 48H après la guérison apparente (disparition des symptômes) puis 1 verre par jour, …indéfiniment ! (Il est également possible d’administrer la solution en continu à raison de 1 cuillère à café toutes les 15 minutes pendant 1 à 2 heures, puis toutes les 30 minutes à 1H pour la 1ère journée.)

En cas de problème de santé chronique: pour un adulte  ð 2 verres par jour (250 ml = 2x1 verre ordinaire), en dehors des repas, pour en accélérer l’absorption : le matin à jeun et le soir au coucher) pendant 1 mois au moins puis 1 verre par jour.

En cas de problème cutané (plaies, abcès, éruption cutanée, acné, etc. et même mycoses): en usage externe, 2 à 3 fois par jour.

Doses pour les enfants de moins de 5 ans

ð moins de 6 mois = 1 cuillère à café par prise
ð 6 mois à 1 an = 1 cuillère à soupe par prise
ð 1 an   =  25 ml par prise (1/5 de verre)
ð 2 ans =  50 ml par prise (2/5 de verre)
ð 3 ans =  75 ml par prise (3/5 de verre)
ð 4 ans =  100 ml par prise (4/5 de verre)


EXTRAIT de PEPINS de PAMPLEMOUSSE

L’extrait de pépins de pamplemousse ou EPP peut être utilisé dans tous les cas où une maladie ou un dysfonctionnement de l’organisme paraît être engendré par un agent pathogène, tel que bactérie, virus, champignon ou parasite.

Il doit toujours être dilué avant son utilisation :
-          par voie orale : prendre le nombre de gouttes adapté dans un verre d’eau ou de jus de fruit + bien remuer.
-          en gargarisme ou en bain de bouche : 10 gouttes / 100 ml d’eau tiède, bien rincer
-          par application externe : la dilution peut se faire dans de l’eau (10 gouttes/ 100 ml), de l’huile végétale (3 gouttes / 1 cuillère à soupe) ou de la glycérine + bien mélanger pour que la peau ou les tissus ne soient pas irrités ou agressés en cas de mauvaise homogénéisation de la préparation (surtout à proximité des muqueuses). La dilution n’est pas nécessaire pour le traitement des verrues ou des mycoses des ongles (mais attention au moment de l’application à ne pas « déborder » !)

L’Extrait de pépins de Pamplemousse en  pratique 


Les prises orales se font 20 à 30 min avant les repas :

-          en cure de « détoxinification - dépollution »,  2 fois par an (au printemps et en automne) :  prendre 5 gouttes 3 fois par jour pendant 1 mois
-          en période d’épidémies prendre 5 gouttes 3 fois par jour
-          en cas d’apparition d’affection aiguë, selon la tolérance individuelle : multiplier par 2 ou 3 la dose par prise (10 à 15 gouttes) OU multiplier par 2 ou 3 le nombre de prises (4 à 6 prises par jour),  jusqu’à 48H après la Guérison apparente (disparition des symptômes).

NB : il n’y a pas de risque de surdosage d’EPP mais la destruction des éléments pathogènes libère des toxines que l’organisme doit éliminer. Cette libération est plus ou moins intense en fonction de la dose et peut entraîner fatigue, maux de tête, troubles digestifs, sensation d’engourdissement, etc. Il peut y avoir apparition d’éruptions cutanées ou de dépôts sur les muqueuses, dont la langue.

Si les réactions sont intenses, il suffit :
-          de diminuer le nombre de gouttes d’EPP par prise
-          de favoriser l’élimination rénale des toxines par un apport supplémentaire en eau plate
-          d’associer une prise de lait d’argile kaolinite le matin à jeun  (attendre 30 min avant de prendre l’EPP)
-          d’alléger son alimentation
-          de reconstituer une flore intestinale saine par la consommation de produits lacto-fermentés.


Cas particuliers 

-          en cas de risque d’allergie aux agrumes : commencer par 1 seule goutte par prise et augmenter très progressivement, goutte par goutte, prise par prise
-          en cas de candidose (champignons) : commencer par une goutte en une prise le 1er jour, puis 2 prises le 2ème jour, puis 3 prises le 3ème jour. Puis augmenter à 2 gouttes par prise la 2ème semaine, puis à 3 gouttes par prise la 3ème semaine, 4 gouttes par prise la 4ème semaine, 5 gouttes par prise la 5ème semaine (augmenter plus progressivement si les effets indésirables sont trop intenses). Poursuivre les prises quotidiennes à 5 gouttes 3 fois par jour pendant encore 2 mois.




ARGILE

Les argiles sont des silicates d’alumines hydratés dans lesquels sont imbriqués des aliments minéraux, à l’origine des différentes colorations.

 La méthode quasi universelle est l’utilisation préférentielle de l’argile verte alors que l’idéal est d’essayer de déterminer celle qui correspond le mieux à la personne et au type de problème à résoudre car en réalité la couleur n’est pas déterminante dans la qualité.

Les propriétés générales des Argiles 

-          absorption : capacité à retenir des liquides, odeurs, colorations (« pompe »)
-          adsorption : fixation et neutralisation des toxines et des alcaloïdes (capte les éléments indésirables et permet leur évacuation)
-          activité anti-microbienne (une argile pure séchée au soleil est naturellement exempte de pullulation de micro-organismes. NB : les animaux sauvages se roulent spontanément dans de la terre glaise en cas de plaies)

La Montmorillonnite est souvent considérée comme la meilleure des argiles et elle peut être verte, blanche et même bleue ! Quelle que soit sa couleur, sa capacité d’adsorption est supérieure à celle de l’argile verte ordinaire. Elle est également désintoxiquante, drainante, reminéralisante et absorbante.

La Kaolinite a un fort pouvoir couvrant et une action anti-bactérienne, anti-inflammatoire et cicatrisante plus marquées, ce qui la fait préférer à d’autres comme pansement des muqueuses gastriques et intestinales dont elle accélère la cicatrisation. Absorbée par vois orale, elle limite les fermentations/putréfactions et absorbe les toxines, ce qui la rend précieuse en cas de trouble digestif ou pour limiter les produits de destruction des éléments pathogènes en cas de pathologie infectieuse. Elle joue un rôle de régulateur de l’équilibre acido-basique. Elle est excellente en bain de bouche et pour le poudrage (fesses des bébés, dans les chaussures, etc.).

L’Illite  colle bien à la peau. En cataplasme épais, elle est particulièrement intéressante en cas de traumatismes et contusions pour la diminution de l’œdème.

L’Argile en pratique 


Ne pas utiliser de verre en cristal ou aux parois trop minces (puissante interaction ionique pouvant briser le verre !), ni de récipient ou d’ustensile en métal  pour la manipulation ou la préparation de l’argile. Eviter le plastique et les matières synthétiques qui diminuent l’efficacité de l’argile (qui se charge alors avant application) et utiliser de préférence un récipient en verre, pyrex, porcelaine, bois ou grès.

La cure d’eau argileuse, en usage interne, par voie buccale
-          1 à 2 cuillères à café d’argile surfine en poudre dans un verre d’eau de source (avec le taux de résidus à sec le plus faible possible). Jusqu’à 3 ou 4 prises par jour en cas de pathologie gastro-intestinale. Préférer la Kaolinite (la seule pouvant être utilisée en cas de tendance à la constipation).
-          bien mélanger avec une cuillère en bois ou en faïence
-          laisser reposer le mélange quelques heures ou toute la nuit (sans la cuillère),
-          si possible l’exposer au soleil avant ingestion
-          boire uniquement l’eau argileuse en laissant le dépôt au  fond du verre. Ne pas prendre d’argile par voie orale en cas de douleurs abdominales avec suspicion  d’occlusion intestinale ni en cas de prise de paraffine dans les 15 jours qui précèdent ou de prise de paraffine pendant la cure.
-          le matin au réveil ou le soir au coucher ou 1/2H avant un repas
-          pendant 3 semaines consécutives maximum pour la 1ère cure, puis une semaine sur 2 ou 1 jour sur 2 ou « à la demande » selon le besoin ressenti

NB : après quelques jours d’accoutumance, il est possible de remuer la préparation juste avant la prise pour tout avaler ou de prendre le mélange aussitôt après sa préparation.

NB : il est possible que les urines deviennent plus foncées, ainsi que les matières fécales, car elles se chargent en toxines.

Doses pour les enfants
½ cuillère à café par jour pour un poids inférieur à  50 kg
(sans le dépôt)

MIEUX VAUT S’ABSTENIR DE PRENDRE DE L’ARGILE PAR VOIE BUCCALE LORSQUE L’ON SUIT UN TRAITEMENT (y compris un contraceptif oral !) CAR L’ARGILE FIXE LES PRINCIPES ACTIFS CHIMIQUES, LES EXCIPIENTS ET ADJUVANTS, COMME IL FIXE LES TOXINES.

Eviter de consommer l’argile par voie interne pendant la grossesse et l’allaitement


Cataplasmes en usage externe

Prendre un saladier en matériau adapté. Verser de l’argile concassée en égalisant légèrement la surface (en garder un peu en réserve pour épaissir le mélange si besoin car il ne sera pas possible de le diluer facilement s’il est trop épais). Recouvrir d’eau la plus pure possible. Laisser reposer sans mélanger, l’argile se désagrège toute seule. (Il est possible de préparer l’argile à l’avance). Disposer l’argile sur un linge en fibres naturelles suffisamment épais, plus grand que le cataplasme, avec une spatule en bois, sur une épaisseur de 2-3 cm, sans la tasser. Poser le cataplasme à l’endroit voulu en laissant l’argile au contact direct avec la peau (ou avec une très légère gaze si c’est une partie velue ou  si c’est une brûlure). Maintenir le cataplasme avec un bandage pas trop serré (avec le front et non avec le cou pour un cataplasme sur la nuque). Laisser le cataplasme en place de quelques minutes à quelques heures. Le retirer doucement et nettoyer la peau avec de l’eau tiède (jamais de produit alcoolisé !) ou avec du chlorure de magnésium sur une plaie ou un brûlure. Retirer le cataplasme dès qu’il se décolle spontanément ou s’il devient rapidement chaud (parfois 5-10 min !) ou si la sensation est désagréable. Jeter le cataplasme après usage car il sera déchargé de ses propriétés thérapeutique et chargé en toxines. Pour un traitement de surface en regard d’un os ou d’une articulation, le cataplasme peut être gardé toute la nuit sauf, s’il procure une sensation de froid. S’il s’agit du traitement d’une lésion inflammatoire, d’un abcès ou d’un furoncle, le cataplasme est à renouveler en fonction de la rapidité du réchauffement.


Compresse d’argile en usage externe

Peut remplacer le cataplasme par une compresse d’argile : au cours de la nuit, pour un meilleur confort ou en cas de crainte de forte réaction ou en cas de lésion infectée. Il suffit de préparer un mélange plus fluide que pour le cataplasme (moins d’argile et plus d’eau) dans lequel est plongée un linge de toile ou un morceau de serviette éponge de taille adaptée. Appliquer la compresse sur la région concernée et recouvrir le tout avec une bande ou une ceinture de tissu souple. L’application est plus courte (de 30 min à 1H suffisent généralement) mais elle peut être laissée en place plusieurs heures pour la nuit si elle est bien supportée.

NE PAS APPLIQUER de CATAPLASME ou de COMPRESSE d’ARGILE :
-          sur le THORAX ou l’ABDOMEN PENDANT ou JUSTE APRES un REPAS
-          sur le BAS VENTRE pendant les REGLES ou si STERILET
-          en regard d’une PROTHESE, d’une BROCHE, d’une PLAQUE, d’une VIS, …

Argile au sel de mer non raffiné

L’action de l’argile peut être optimisée en cas d’abcès ou de furoncle : dissoudre 2 cuillérées à café de sel de mer gris dans un peu d’eau bien chaude et remuer avec une cuillère en bois.  Ajouter de l’argile en poudre pour en faire un onguent et l’étaler sur un linge de toile (ou préparer de l’argile concassée avec de l’eau dans laquelle aura été dissout au préalable du sel marin non raffiné). Appliquer bien chaud sur la zone malade, à renouveler toutes les 12H jusqu’à apparition du pus (qui indique que le drainage est en train de se faire). Ensuite appliquer la même préparation mais uniquement froide, jusqu’à Guérison complète.


Poudre d’argile

Recommandée pour le poudrage des fesses de bébé. Peut également être utilisée pour saupoudrer plaies et blessures, ainsi qu’en cas d’ulcération cutanées (eczéma, psoriasis, etc.).  Elle a une action désinfectante alliée à une capacité à favoriser la reconstruction rapide des tissus.


Bains de bouche à base d’argile

Ajouter du chlorure de magnésium ou du sel marin à de l’eau argileuse +/- 3 gouttes d’huile essentielle de girofle. Garder la préparation en bouche quelques instants  après s’en être lavé les dents en cas d’aphte, de gingivite, …

Eviter d’interrompre brutalement un traitement à l’argile, même provisoirement
(risque d’exacerbation  des symptômes si arrêt intempestif avant Guérison)

La puissante action de nettoyage de l’argile sur une zone inflammatoire ou infectée
peut donner initialement l’impression d’une aggravation apparente
(en phase de détersion,  la zone concernée peut s’agrandir et se creuser
avant l’apparition d’un écoulement de pus et de sang
puis de la cicatrisation, quand « tout est sorti »)



ANTI-DOULEUR

CEPHYL® disponible en pharmacie sans ordonnance

(Vérifier l’absence d’allergie à l’un des constituants, contient le principe actif de l’aspirine)

Adulte ou enfant de + de 15 ans (+ de 50 kg) : maxi 3 à 6 / j pdt 3 jours consécutifs


ANTI-INFLAMMATOIRE, ANTI-OEDEMATEUX

EXTRANASE® disponible en pharmacie sans ordonnance

(Vérifier l’absence d’allergie à l’un des constituants)

1 à c par kg de poids en 2 ou 3 prises /j
(Par ex. pour 60 kg = 60 soient 20 cps le matin + le midi + le soir ou 30 cps le matin et le soir)
Maxi. 3  à 5 jours consécutifs