mardi 28 décembre 2010

C'est quoi "être en bonne Santé" ?

… de la promotion de la Santé par la responsabilisation individuelle à l’Accompagnement de la Fin de la Vie...
La santé est engendrée et vécue dans les divers cadres de la vie quotidienne: là où l'on apprend, où l'on travaille, où l'on joue et où l'on aime. Elle résulte des soins que l'on s'accorde et que l'on dispense aux autres, de l'aptitude à prendre des décisions et à contrôler ses conditions de vie et de l'assurance que la société dans laquelle on vit offre à tous ses membres la possibilité de jouir d'un bon état de santé.
L'intérêt pour autrui, l'approche holistique et l'écologie sont des éléments indispensables à la conceptualisation et à l'élaboration de stratégies de promotion de la santé.

Etymologie de la Santé et de la Maladie (du latin)             

  • « sanus » = sain
  • « male habitus » = qui est en mauvais état

L’approche Holistique
Du grec « holos » qui veut dire tout, totalité, entier, c’est une approche qui considère l'individu comme un tout et traite le corps comme une entité unique et non par organes distincts, en privilégiant les interactions qui unissent le physique au psychologique et inversement.
Les interactions « somato-psychiques et/ou psychosomatiques » sont permanentes.

La Médecine moderne et l’évolution des pathologies

Les progrès diagnostiques et thérapeutiques permettent l’identification de maladies complexes avec précision, à un stade précoce, mettant en évidence des images de lésions de plus en plus petites, cachées dans la profondeur du corps. La chirurgie est plus précoce et plus précise, les analyses biologiques sophistiquées.

Mais il n’y a pas de diminution du nombre de malades ! avec à l’inverse une multiplication croissante d’affections dites dégénératives, dès l’enfance (infections des voies respiratoires à répétition, problèmes cutanés, …), et sous une forme ou une autre à partir de la quarantaine (état dentaire, troubles visuels, troubles digestifs, varices, ….).

Les pathologies modernes touchent le système immunitaire, qui est périodiquement déficient (maladies infectieuses aiguës, puis infections chroniques) ou exubérant (phénomènes allergiques tels qu’asthme, urticaire, eczéma ; ou maladies auto-immunes telles que lupus érythémateux, sclérose en plaque). Les maladies dites de civilisation se multiplient (artériosclérose, artérites, thromboses, embolies, infarctus du myocarde, troubles métaboliques et glandulaires - dont obésité & diabète - affections du système nerveux central – dont maladie de Parkinson, …). Les cas de stérilité augmentent, ainsi que la fréquence  des maladies congénitales.

Il est constaté de plus en plus d’inaptitudes médicales à certains types de métiers malgré des normes moins exigeantes !

Les traitements de la médecine scientifique sont très efficaces lors de la survenue de troubles en situation aiguë, urgente ou traumatique. Mais en l’absence de prise de conscience des véritables mécanismes évolutifs de la maladie, en l’absence de mise de mise en place d’actions de prévention et de prise en charge de sa Santé au quotidien, la médecine devient de moins en moins efficace à long terme: corriger la ou les véritables causes de la maladie est en réalité bien plus efficace et plus « économique » que de masquer les symptômes.


Notre Capital Santé 

Une part de notre potentiel Vital dépend de notre capital génétique mais l’autre partie est élaborée par les apports nutritionnels, la respiration, le magnétisme terrestre, l’ensoleillement, les échanges avec notre milieu environnant, nos relations avec les autres, etc.

Nous sommes un Système Vivant de construction / déconstruction : notre organisme a besoin d’Énergie sous différentes formes pour maintenir son équilibre. Une surcharge de travail est imposée à l’organisme en cas d’apports d’éléments non « nutritifs »: les toxiques, produits chimiques, adjuvants et conservateurs, etc., non assimilables (stockés si l’organisme ne parvient pas à les éliminer), dont les « calories vides » des aliments trop raffinés.

Les symptômes et la Maladie

Un symptôme est la manifestation d’un problème plus profond, que l’on ne voit pas. Notre organisme est une merveilleuse machine qui s’ajuste toujours « au mieux » à toutes les conditions auxquelles il est soumis, en fonction des moyens que nous mettons à sa disposition.  Ce n’est que quand il est débordé que l’organisme  nous le signale par des symptômes. Les symptômes sont le langage du corps. Ainsi, la fièvre est une manifestation du corps qui se défend contre une agression.

La médecine conventionnelle s’emploie le plus souvent uniquement à faire disparaître les signes de mal-être émis par le corps (douleur, fatigue, sensation de malaise, fièvre, …), à rétablir des chiffres (dosages biologiques), à normaliser des comportements (dépression, anxiété, etc.), sans rechercher vraiment « la cause de la cause » du mal-être et des symptômes.

La maladie débute toujours en profondeur avant de se manifester en surface. Le symptôme est comme la pointe d’un iceberg, il nous signale quelque chose de bien plus important mais invisible.

Ne devenons pas des « produits » d’une civilisation matérialiste et en voulant que nos ennuis physiques soient réglés rapidement, sans réfléchir à leur origine, leur cause profonde.

Les maladies hypersécrétantes débarrassent le « chantier » quand l’organisme est saturé (ce sont des issues de secours), d’où un mieux être général à suivre. C’est également un des effets bénéfiques de l’activité physique adaptée. La maladie n’est pas une anomalie mais une déviation nécessaire pour tenter de retrouver la « norme », de restaurer un équilibre perdu. Les maladies aiguës ont un rôle correcteur grâce à de véritables « crises d’élimination ».

Les maladies sont d’abord des « dysfonctionnements » nécessitant des ajustements avant de provoquer des  lésions : si un changement positif survient en amont, il y a résorption de la pathologie en aval, l’équilibre peut se rétablir. Jusqu’à un certain stade, le chemin inverse est possible, s’il y a changement du mode de Vie !

Avoir une Maladie ou Être Malade?

Une maladie est un ensemble de symptômes précis et répertoriés, et qui porte un nom. Dans notre monde moderne tout est analysé et aussi déresponsabilisé. Il est donc habituel de dire d’un individu qu’il “a” telle maladie. La maladie est considérée une fatalité qui nous touche, une sorte de « pas de chance ».

Selon les Médecines Traditionnelles, les maladies se conjuguent au verbe être et non au verbe avoir. Cette manière de nommer ramène le patient à se regarder bien en face dans le miroir de son mode de vie. Et lorsqu’il en est capable, cela peut développer en lui une attitude qui commence à le remettre dans un axe Harmonieux.  Etre malade témoigne d’un déséquilibre initial, les symptômes n’étant que l’aboutissement et les effets secondaires de diverses perturbations.


Les rythmes vitaux

Les Médecines Traditionnelles nous apprennent que tous les plans de l’être humain sont soumis à des rythmes, à des cycles biologiques qui sont annuels, saisonniers, quotidiens, etc.

Le sommeil et le repos sont des facteurs de santé naturels indispensables et des facteurs de guérison « psychosomatique ». Le sommeil est un phénomène cyclique. On ne doit pas dormir « x » heures, mais « x » cycles. Un cycle de sommeil varie chez les individus de 1h 30 à 2h 15. Ces cycles ne s’initialisent pas à n’importe quel moment. Selon le mode de vie, sur la période de 24 heures, chacun peut, s’il est attentif, ressentir des moments privilégiés d’entrée possible dans un cycle de sommeil. Vouloir s’endormir sans tenir compte de ces moments privilégiés, c’est se condamner à attendre le sommeil et à se laisser énerver ! Une vie désorganisée, perturbe les cycles, et entraîne de la fatigue chronique. C’est ce qui se passe aussi pour les grands voyageurs avec les décalages horaires. Les siestes courtes (de 15 à 20 minutes), ou les relaxations, sont conseillées dans la journée, mais suffisamment brèves pour ne pas engager le processus total du cycle de sommeil.


Les causes et les circonstances des maladies

Les éléments qui font le lit des déséquilibres d'où peuvent éclore les “maladies”, sont :

·         l’ignorance de notre propre nature, des lois de la vie, le refus de nous remettre en question et d'effacer les empreintes de nos conditionnements
·         les traumatismes physiques, émotionnels ou psychiques
·         les pensées, les paroles et les actes négatifs ou destructeurs
·         la mauvaise hygiène de vie : hygiène motrice, corporelle, rythme travail/repos, habitat non harmonieux, etc.
·         l’alimentation excessive ou carentielle ou dénaturée
·         la mauvaise qualité de l’air respiré et de l’eau (pollution)
·         les stress de l’environnement familial, social, professionnel, y compris climatiques (froid, vent, chaleur, humidité)
·         l’abus d’alcool, le tabac, les excès de  médicaments
·         les parasites (et plus généralement tout ce qui pénètre directement dans le sang sans avoir été soumis aux barrières des muqueuses)

Notre responsabilité personnelle individuelle est grande dans le développement de nos maladies, nous avons le pouvoir d’agir !
Santé et beauté viennent de l’intérieur. Une belle peau, un corps ferme et sain, un esprit clair et fort dépendent de la capacité de l’organisme à se débarrasser des toxiques et des déchets métaboliques avant qu’ils ne puissent attaquer les cellules et les tissus, les organes et les systèmes. Ce principe est à la base des médecines naturelles traditionnelles : retirer d’abord tout ce qui pourrait obstruer la faculté naturelle d’élimination du corps et ensuite, grâce aux forces d’auto-guérison qui régissent tous les organismes vivants, les fonctions corporelles reviennent à la normale.

Notre Avenir Santé ne dépend pas que du perfectionnement des moyens de réparation que nous propose la Médecine moderne mais aussi et surtout de notre capacité à ne plus développer de maladies, à gérer correctement notre corps.

Entretenir sa Santé, c’est entretenir son « espace d’auto guérison individuel » (où il est possible de se réparer), à partir d’un  potentiel de départ, avec le temps en « curseur », qui va plus ou moins rapidement jusqu’à un point de non retour : la mort.



La Fin de la Vie

Lorsqu’elle est naturelle, la fin de la Vie est comme  « une bougie qui s’éteint d’elle-même ».

Dignité, autonomie du patient, respect de sa parole et de son ressenti, respect de son Libre Arbitre sont des aspects fondamentaux de toute démarche d’Accompagnement de la fin de la Vie.
La démarche de Soins Palliatifs et d’Accompagnement s’attache à une prise en charge globale, sans investigations et traitements déraisonnables, avec en particulier une prise en charge maximale de la souffrance du patient et le refus de provoquer intentionnellement la Mort. Cette démarche permet le soutien à la famille et aux proches pour la préparation au deuil. C’est une période au cours de laquelle peuvent surgir des crises individuelles ou collectives, en particulier en cas de non résolution de conflits antérieurs. L’accompagnement en Soins Palliatifs et de Confort propose une aide à la fois psychologique et Spirituelle pour le patient et ses proches afin de reconnaître et de maîtriser ses propres émotions, de clarifier son propre ressenti par rapport à la Mort, qui est un processus Naturel.

Cette approche médicale pluridisciplinaire offre aux patients l’occasion de vivre pleinement la dernière partie de leur Vie pour en faire une réussite en prenant en compte leurs véritables besoins, leur permettant de rester vivants « jusqu’au bout » tout en acceptant la Mort comme un processus naturel sans lutter au delà du raisonnable contre son avancée.

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire

Remarque : Seul un membre de ce blog est autorisé à enregistrer un commentaire.